Les contrastes (croyances limitantes) et les clartés (croyances aidantes)

• Le contraste en PNL est un levier d’analyse et de changement, permettant d’identifier ce qui distingue une expérience positive d’une expérience négative et de trouver les points clés à modifier.

• La clarté en PNL désigne un état de lucidité sur ses perceptions, objectifs et communications, favorisant un accompagnement efficace et des transformations durables.

En partant de ce principe, il s'agit maintenant de bien distinguer les croyan- ces limitantes (contraste) des croyances aidantes (clarté).

Les croyances sont des hypothèses qui peuvent être vraies ou fausses. Cependant, vous agissez comme si elles étaient vraies. Les croyances limitantes freinent l'être humain, tandis que les croyances aidantes nous orientent vers nos objectifs.

Les croyances aidantes renforcent la confiance en soi, la motivation et permettent de transformer la perception des difficultés en occasions de croissance. Elles sont à la base de l’estime de soi et du développement personnel

Il faut savoir que les croyances limitantes les plus influentes sont logées profondément en nous.

Voici quelques croyances limitantes courantes:

• personne ne m'aime ici;

• J'ai toujours été grosse et c'est comme ça;

• Je suis comme ma mère;

• Je ne suis pas intelligent(e);

• Je ne mérite pas d'être aimé(e);

• Je ne réussirai jamais;

• Je suis trop vieux/trop vieille pour changer ou apprendre;

• Je ne pourrai jamais y arrivé...

  
  

Répéter ces croyances revient souvent à surveiller ses pensées récurentes du type toujours... ou jamais...

Il est possible de les dépasser en les identifiant puis en les remettant en question de façon plus constructives.

Les croyances fonctionnent comme des barrières psychologiques : Elles limitent l'action, la prise de risque et l'atteinte du potentiel personnel ou professionnel, souvent sans même sans rendre compte. Elles découlent généralement de l'éducation, des expériences négatives, du conditionnement social ou de shémas.

Les croyances limitantes trouvent principalelement leurs origines dans l'enfance, les expériences de vie marquantes, et certains processus psychologique interne.

Principales origines psychologiques :

• L’enfance et la famille : C’est le principal terreau de ces croyances. Les messages reçus dans l’enfance, parfois bien intentionnés mais formulés de manière protectrice, installent des cadres mentaux qui peuvent devenir des croyances limitantes durables. Par exemple, un parent exprimant des doutes sur ses propres capacités peut transmettre inconsciemment ces doutes à l’enfant. Les premières relations, notamment avec les parents, jouent un rôle crucial dans la perception que l’enfant développe de lui-même et de sa valeur personnelle (théorie de l’attachement de Bowlby).

• L’éducation et le système scolaire : Les critiques, mauvaises notes, étiquettes (comme “pas doué en maths”), ou comparaisons avec d’autres élèves peuvent renforcer des croyances négatives sur ses capacités. La peur de l’échec ou le sentiment d’infériorité se cristallisent ainsi dans des croyances limitantes.

• Les expériences de vie : Des échecs répétés ou même des succès perçus comme limités peuvent renforcer la conviction d’un plafond personnel. Ces expériences façonnent l’inconscient du regard que l’on porte sur soi et sur ce qui est réalisable.

• La société et la culture : Les normes sociales, les stéréotypes (par exemple liés aux rôles de genre), et les modèles médiatiques façonnent aussi nos croyances. Ces influences socioculturelles imposent des limites perçues sur ce que l’on peut ou doit accomplir.

• Les dynamiques psychiques internes selon la psychanalyse freudienne : Un surmoi trop strict, héritage d’une éducation rigide, peut engendrer une forte autocritique et la mise en place de croyances limitantes. Le conflit entre les pulsions instinctives (ça) et les règles intériorisées (surmoi) crée un mal-être qui limite les actions et ambitions.

En résumé, les croyances limitantes émergent principalement d’un mélange d’influences précoces (familiales, éducatives), d’expériences personnelles (succès, échecs), et de conditionnements sociaux, mais aussi d’un équilibre psychique interne parfois fragile entre exigences morales et aspirations naturelles.

Ainsi, dépasser ces croyances requiert souvent une prise de conscience de leur origine et un travail sur soi pour les reconsidérer et les transformer. Par l'entremise de l'hypnose, c'est tout à fait réalisable.

Voici quelques croyances limitantes transformées en croyance aidantes...

Croyances limitantes : Croyances aidantes :

«Je ne suis pas assez doué. » «Je peux progresser en m’entraînant. »

«L’échec prouve que je suis nul. » «L’échec est une occasion d’apprendre. »

«Je n’ai jamais eu de chance. » «Je peux créer mes propre opportunités. »

Les croyances aidantes renforcent la confiance en soi, la motivation et permettent de transformer la perception des difficultés en occasions de croissance. Elles sont à la base de l’estime de soi et du développement personnel.

Alors prenez papier et crayon, et notez quelles sont vos croyances limitantes, et qu'est-ce que vous voulez croire à la place, comme si vous aviez déjà atteint votre objectif. Portez votre attention sur votre réel désir de croire autrement, vous le pouvez. Si moi j'ai changé beaucoup de croyances limitantes en croyances aidantes, alors vous le pouvez aussi. Et souvenez-vous qu'il n'y a que vous qui pouvez actionner ce levier, et personnes d'autres. Utilisez votre imaginaire pour vous projeter dans l'avenir, et voyez-vous avec de nouvelles croyances, jour après jour. Ainsi vous vous rapprocherez de votre objectif.

Albert Einstein à dit : < La logique t'amènera du point A au point B, mais l'imagination t'amènera là ou tu veux aller>.

Alors surveiller là ou va votre immaginaire, car il pourrait vous jouez de vilain tour, ou alors, il serait très pertinent pour vous de reprendre le contrôle de vos pensées, et de bien vous focalisez vers de nouvelles croyances aidante.