Le perfectionnisme
- Danyelle Leclerc
- 15 juil.
- 2 min de lecture
Le perfectionnisme est souvent une stratégie de défense contre la honte.
🔹 Citation de Brené Brown :
« Le perfectionnisme n’est pas la clé du succès. C’est une forme de honte déguisée. »
Différencier les types de perfectionnisme :
Il est aussi utile de faire la distinction entre différents types de perfectionnisme
• Perfectionnisme sain (adaptatif) : motivation à bien faire, à progresser, sans que l’estime de soi n’en dépende totalement.
• Perfectionnisme malsain (maladaptatif) : crainte excessive de l’échec ou du jugement, besoin compulsif d’être irréprochable pour se sentir “suffisant”. (Honte refoulée)
C’est dans le second cas que la honte refoulée peut jouer un rôle important. Cette honte naît souvent d’un sentiment intérieur de ne jamais être “assez bien”, de peur d’être jugé, rejeté ou critiqué, souvent intériorisé dès l’enfance.
La honte refoulée : un moteur invisible
Quand la honte est refoulée, c’est-à-dire non reconnue ou enfouie dans l’inconscient, elle peut se traduire par des comportements d’hypercontrôle, de rigidité, et donc de perfectionnisme extrême. C’est comme si la personne tentait, à travers une quête de perfection, de masquer un sentiment d’insuffisance ou d’indignité.
• ⚠️ Exemple : Une personne qui s’est sentie jugée ou rabaissée dans l’enfance peut développer un besoin profond de “prouver sa valeur” en étant irréprochable.
Le perfectionnisme comme armure
Certains psychologues parlent du perfectionnisme comme d’une armure que l’on met pour ne pas se sentir vulnérable. Cela protège du regard des autres, mais aussi de son propre sentiment de ne pas être “assez”.
✅ En résumé :
Oui, le perfectionnisme peut être une manifestation de honte refoulée, surtout lorsqu’il devient rigide, anxieux ou auto-destructeur. Il fonctionne alors comme un mécanisme de défense qui vise à éviter l’humiliation, le rejet ou la critique. Comprendre cela peut permettre de travailler sur la cause profonde — souvent un manque d’estime de soi ou des blessures relationnelles — plutôt que de simplement lutter contre les symptômes (exigence, contrôle, etc.).





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